Édition du mercredi 23 mars 2011
Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, apporte le point de vue du gouvernement français dans le cadre du débat autour du rapport sur «la réforme du Congrès dans la réforme du Conseil de l'Europe»
Mardi 22 mars, Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, a exprimé la position du gouvernement français sur la question de «la réforme du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux dans la réforme du Conseil de l'Europe».
Après avoir souligné que le «Congrès a montré sa capacité à faire progresser la démocratie locale et régionale en Europe» et «son caractère irremplaçable» et rappelé que «la Charte européenne de lautonomie locale est devenue une référence internationale», il a insisté sur la nécessité de lexistence «du Congrès, parce que nous nen avons pas fini, en Europe, avec la démocratie locale».
Abordant les événements «auxquels nous assistons dans le monde arabe et sur les rives de la Méditerranée», Philippe Richert a considéré que «le Congrès aura certainement, dans les circonstances actuelles, un rôle particulier à jouer» car, a-t-il souligné, ces événements «appellent, dune manière générale, le Conseil de lEurope à jouer pleinement son rôle et à promouvoir la démocratie et les droits de lHomme».
Concernant la réforme du Congrès, il a insisté sur «la réalité qui appelle chacun dentre nous Etats, organisations internationales, collectivités locales à la maîtrise budgétaire», et a souhaité quil se recentre «sur ses missions fondamentales et ses objectifs». «Revenir aux missions essentielles du Congrès» présente pour la France lintérêt de «renforcer le positionnement du Congrès au sein de lorganisation paneuropéenne et sa notoriété auprès des opinions publiques européennes».
Il a ensuite développé le «socle» de ses missions: «Les Agences locales de la démocratie, le suivi de la Charte européenne de lautonomie locale» et «le monitoring» (1) dont fait lobjet la France, qui «intervient à un moment clé de lhistoire de notre décentralisation: nous mettons en uvre une réforme conséquente de nos collectivités territoriales».
Il en suite exposé la réforme que le gouvernement français entreprend aujourdhui, qui «vise, avant tout, à rendre plus lisible par chaque citoyen et plus efficace notre organisation». Soulignant que la réforme «rapproche la France des exigences de la Charte européenne de lautonomie locale», il devait indiquer quelle «sinspire des expériences de nos voisins européens, de tous ces pays qui ont une culture de la décentralisation plus ancienne de la nôtre et qui ont su accorder une véritable place aux pouvoirs locaux». En conclusion il a déclaré être venu «confirmer ici, à Strasbourg, lattachement du gouvernement français au Conseil de lEurope et à son Congrès des pouvoirs locaux et régionaux».
(1) anglicisme du terme surveillance.
- Pour accéder au discours du ministre, utiliser le premier lien ci-dessous.
- Pour accéder aux travaux sur le monitoring, utiliser le second lien ci-dessous.
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